Anaïs Raymond est une grande fille remarquable.
Très mature pour son âge et très souriante, elle m’a toujours épaté par sa douceur et son sens de l’humour spontané.
Plus jeune, j’étais aussi très gênée, comme elle. Pour diminuer ma timidité, ma mère m’avait fait prendre des cours d’art dramatique pour apprendre à s’exprimer davantage, mon frère trippait. En fait si tu le connais, tu liras ces phrases avec sarcasmes.
Dans mes débuts en affaire, j’étais aussi très timide. Tu débutes une carrière sans ce bagage entrepreneuriale. Bon , visiblement, je l’avais un peu car à l’âge de 10 ans j’ai vendu 3 chansons à ma sœur Caro à 2$ chaque chanson de Johanne Labelle. Elle en a acheté 3 (6$). Il faut comprendre que je l’avais payé 8$. 𝐁𝐢𝐠 𝐝𝐞𝐚𝐥. La casette complète pour 2$....
Dans un jeune parcours de carrière, j’ai eu la ‘’chance’’ de goûter à tout et à forger mon expérience rapidement.
Des clientes qui négocient et que l’ont pli à leurs demandes par gêne, des achats chez des fournisseurs inutiles par peur de les décevoir, ouvrir des horaires quand j’étais totalement épuisé pour ne pas perdre un revenu….
𝓔𝓽 𝓳𝓮 𝓼𝓪𝓲𝓼 𝓹𝓮𝓻𝓽𝓲𝓷𝓮𝓶𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓺𝓾𝓮 𝓵’𝓮𝓻𝓻𝓮𝓾𝓻 : 𝓬’é𝓽𝓪𝓲𝓽 𝓶𝓸𝓲.
Pas les gens nommés ci-dessus. Je n’osais juste pas. J’avais des peurs à cibler et j’avais du travail à faire sur moi-même. Dans mon immaturité, le chemin ne s’était pas encore fait.
Malheureusement c’est dans ses moments de manque d’estime que les personnes qui désirent aussi profiter de ta bonne volonté, se servent sans limite.
Mais encore là, c’était à moi de faire ma place.
Dans ma nature très curieuse et fonceuse, Je me suis inscrite dans une école d’apprentissage où je devais me présenter 1 fois semaine devant un groupe.
Parler de moi, parler de ma business.
𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐢𝐫𝐞𝐬 𝟔𝟎 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚 𝐯𝐢𝐞. 𝐒𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐚𝐩𝐫è𝐬 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞. 𝐋𝐚 𝐭𝐨𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐜’é𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐦𝐨𝐧 𝐚𝐝𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥è𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐍𝐈𝐬. 𝐉𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐚𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐨𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 é𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫 à 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐨î𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐋𝐢𝐧𝐝𝐭, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐣𝐞 𝐧'𝐚𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐯𝐮.
Je suis resté dans ce réseautage durant 10 belles années. On m’a tellement fait confiance que j’ai touché à tous les départements.
𝓒𝓮 𝓯𝓾𝓽 𝓵𝓪 𝓶𝓮𝓲𝓵𝓵𝓮𝓾𝓻𝓮 é𝓬𝓸𝓵𝓮.
On va s’le dire, parler de maquillages à des avocats et des comptables en cravates, je devais rester concentré devant ces regards parfois désintéresser durant à mon discours d’artiste.
𝕁𝕖 𝕕𝕖𝕧𝕒𝕚𝕤 ê𝕥𝕣𝕖 𝕔𝕣é𝕒𝕥𝕚𝕧𝕖 ! 𝕋ℝÈ𝕊.
Ce groupe m’a enseigné une chose de puissant : demandez et vous recevez.
Je l’ai appliquée, au début c’était difficile. Si jamais quelqu’un me dit 𝐍𝐎𝐍. Je n’avais rien à perdre puisque je me suis convaincue que de ne pas demander me garderais avec cette crainte et je ne l’obtiendrais juste pas.
Y’avait quoi de pire? Juste un 𝐍𝐎𝐍.
Ta mère t’a surement déjà dit NON à plusieurs reprises et tu l’aimes toujours.
Ensuite, ma vie à changer et j’ai réalisé que je me suis entourée de belles personnes très généreuses.
Aujourd’hui, je n’ai même pas 2% de gênes, parfois je devrais en avoir plus mais ça c’est une autre histoire… J’ai eu beaucoup plus de positif que de négatif.
Je n’ai plus la peur de déranger lorsque je propose un nouveau programme en ligne, j’ai plutôt le besoin d’aider les techniciennes en maquillage permanent.
Je n’ai plus cette peur que la cliente refuse mon produit proposé car j’ai le sentiment de leur offrir un complément à leur soin et que c’est pour son bénéfice.
Je suis 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠é𝐞 à donner le meilleur et pour çà je dois le proposer, car je suis dans la certitude que ce que je fais, est loin d’être parfait, car je ne vise pas la perfection, mais jai la sincère conviction de rendre les autres dans l’excellence et les aider pour qu’elles se sentent belles .
Sur une petite note personnelle, je désirais offrir ce texte à ma nièce Anaïs , qui a débuté l’écriture et qui a parlé de sa timidité. Tu m’as inspiré ce texte par la beauté de ta plume. J’ai ainsi fait un parallèle avec ma vie professionnelle car pour moi, ce fut un passage de ma timidité vers l’acceptation de demander.
𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐞𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐠𝐞𝐫 à 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐚𝐮 𝐪𝐮𝐨𝐭𝐢𝐝𝐢𝐞𝐧, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐞𝐬𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞, 𝐣𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐢 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐮𝐢 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐣𝐨𝐥𝐢𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞 (clique ici).
Dans mon histoire de casette, Caroline est la maman d'Anaïs qui s'est dégêner une seule fois lorsque quelqu'un a osé prendre son espace de parking ... 𝑾𝑯𝑨𝑻𝑪𝑯 𝑶𝑼𝑻 𝑻𝑨𝑾𝑶𝑼𝑫𝑨 !! (seul elle et moi comprendra ce passage)
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